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Aujourd'hui, l'URSSAF m'a TUER

En 2015 en tant que profession libérale, je suis affilié à l'URSSAF tout comme un commerçant est à la Chambre des Métiers et au Registre du Commerce : ce n'est pas un choix, c'est une obligation.

Mais après un changement d'adresse il y a plus de 2 ans et demi, puis plus de 1000 jours d'attente dont un deuxième déménagement, l'URSSAF n'est toujours pas capable de régulariser ma situation. Depuis presque 1 an, je n'ai par exemple même pas de numéro SIRET. Et je vous passe les détails, comme l'appel au régime de santé (RSI) : "Ah non Monsieur, je retrouve bien votre dossier, mais il apparaît que vous êtes radiés depuis 2012...". - "Mais pourquoi je paye, alors ?" ...etc...

"Les transferts, c'est toujours très long" [sic] - l'URSSAF
"C'est normal que ce soit long, c'est parce qu'il y a un transfert de dossier" Pourquoi y a-t-il un transfert de dossier ? L'URSSAF est un service obligatoire, c'est donc l'Etat. Un transfert de l'Etat vers lui-même n'est pas nécessaire.

Dans mon métier, l'informatique, un changement d'adresse prend autant de temps que n'importe quelle écriture : soit environ maximum 10 millisecondes. Et si pour une raison donnée cette valeur venait à être dépassée, je considérerais la situation comme anormale et l'application comme potentiellement "cassée".

L'URSSAF est donc : 100×3600×24×1000 = 8 640 000 000 (huit milliards six cent quarante millions) fois plus lente que nécessaire, au bas mot. C'est au delà du ridicule, au delà de la pitié, au delà de l'inadmissible, au delà des mots, c'est ... au delà du réel. L'URSSAF est cassée, l'application a planté, au delà de la lenteur il n'y a plus rien, c'est l'immobilisme.

Donc, je pars. Je vais immatriculer mon activité professionnelle ailleurs, dans un pays qui soutient le développement de l'activité, non pas qui l'étouffe. La France cherche sa croissance ? Qu'elle cherche bien ! Elle n'est pas prête à la retrouver, avec de telles pratiques. Aller, bon vent

#URSSAFmaTUER #betise   #administration  pauvre #France
#FrançoisFILLON  et #DominiqueREYNIÉ réformer, est-ce encore possible ? Vraiment, je vous souhaite d'y arriver, mais avec mon expérience dans l'informatique je peux vous dire que dans une telle situation, on ne tenterait même pas de réparer, on remettrait tout à plat et on recommencerait, pour repartir sur des bases saines, sans assurer la continuité de service avec le précédent système. Une solution tout à fait envisageable dans le cas de l'URSSAF (et du RSI par la même occasion)